Clinique du cinéma 2020
Mardi 4 février 2020 de 13h30 à 16h30
Juge à la Haute Cour, Fiona May doit décider du sort d'une adolescente.
Celle-ci, atteinte d'une leucémie, a besoin d'une transfusion de sang pour
survivre, cependant, sa religion l'interdit. Avant de prendre sa décision,
Fiona May lui rend visite. Cette rencontre bouleversera le cours des choses et la juge poussera sa vie et son mariage fracturé jusqu'au point de
rupture.
Jeudi
2avril 2020 de 9h à 16h30
Journée sur : « Repérer le
fantasme dans la clinique »
en présence du psychanalyste Jean
Jacques Tyszler
Fenêtre
sur cour souligne la nature auto réflexive de notre héros qui épie les voisins
sans être vu. C’est à partir de cette post ion de voyeur que notre personnage
vient animer ses fantasmes. Comme le précise Mireille Berton: « de sa
position surplombante Jeff croit bénéficier d’une sorte de toute puissance
perceptive depuis sa fenêtre ». Son regard tend à adopter une vision
omnisciente sur cette arrière-cour structurée en différentes scènes
désarticulées « son fantasme trouverait il là à se nourrir d’une jouissance
jusque-là interdite ? »
Mardi 9 juin 2020 de 13h30 à 16h30
Maria, nouvelle responsable du contrôle de qualité et Endre, directeur
financier de la même entreprise, vivent chaque nuit un rêve partagé, sous la
forme d'un cerf et d'une biche qui lient connaissance dans un paysage enneigé. Lorsqu'ils
découvrent ce fait extraordinaire, ils tentent de trouver dans la vie réelle le
même amour que celui qui les unit la nuit sous une autre apparence...
(...) le film crie sa singularité à chaque plan, son audace à chaque
dialogue surréaliste comme s'il était programmé à plaire à un public cinéphile
qui trouvera dans le film matière à «analyser» le scénario.
Mardi 6 octobre 2020 de 13h30 à 16h30
Giovanna
dirige dans un quartier pauvre de Naples
un centre d’accueil pour enfants défavorisés quand arrive, amenée par la
Mafia pour la planquer, une femme Maria et sa fille.
Qu’est
ce qu’on fait quand un élément du « mal » s’installe un espace voué
au « bien » ?
Peut-on
suspendre le jugement ? Et rendre possible, à travers la complexité des choses au quotidien, une tentative d’édifice communautaire.
Jeudi 10 décembre 2020 de 13h30 à 16h30
Margharita
est une réalisatrice de films. A ses questionnements d’artiste engagée, se
mêlent ses angoisses d’ordre privé : sa mère à l’hôpital, sa fille en
pleine crise d’adolescence.
Son
frère quant à lui, se montre comme toujours irréprochable. Margharita
parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa
famille ?
Margharita
est assaillie de toutes parts par une réalité qui travaille à lui ôter ses
forces vitales. Il y a le tournage difficile, il y a la mort proche de sa mère,
le frère parfaitement présent. Est-ce un cauchemar dont elle va se
réveiller ?